Cercle de Pardon Roger Baumann

Quelle est l'origine des Cercles de Pardon ?

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Il s'agit d'un atelier qui dure entre 2h30 et 3h, qui reprend les enseignements de Don Miguel Ruiz, nagual (chamane) issu de la lignée des toltèques au Mexique. Il a notamment écrit le best-seller « les 4 accords toltèques », qui a pour vocation d'aider l'individu a retrouver sa pleine capacité à devenir le maître de sa vie et à s'ouvrir à l'amour.

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Olivier Clerc, auteur et traducteur francophone de tous les ouvrages de Miguel Ruiz, a vécu l'expérience du pardon au Mexique en 1999 avec Miguel Ruiz lui-même, et après de nombreuses années d'intégration, il a écrit et publié « le don du pardon », où il relate son expérience et sa vision de ce qu'il a vécu, au Mexique, et dans sa vie depuis, en relation avec le pardon. A partir de 2010 il anime des ateliers sur le pardon à travers toute l'Europe, et c'est en octobre 2012, suite à une conférence de Don Miguel Ruiz à Vevey, que je participe à mon premier stage avec Olivier Clerc, intitulé « le Don du Pardon© ». Une expérience très forte et révélatrice pour moi, et j'en ressors profondément allégé et le coeur rempli d'amour. Je décide de poursuivre l'aventure et de participer en décembre 2012 à une journée de formation sur le même thème, où Olivier Clerc nous enseigne comment créer nous-mêmes des Cercles de Pardon dans notre région. En janvier 2013 je prends à nouveau part à un atelier d'un week-end, partagé entre le don du pardon et Ho'oponopono, technique hawaïenne de guérison intérieure. En février 2013 j'anime mon premier Cercle de Pardon à Morges, avec 10 participants, et décide par la suite à reproduire cette magnifique expérience en créant ce site internet et en mettant sur pied un Cercle par mois, à Vevey.

 

Qu'est-ce qu'un Cercle de Pardon ?

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Les ateliers sont composés de deux parties, la théorie et la pratique. La partie théorique vise à alimenter la conscience de la philosophie issue du « Don du Pardon© », pourquoi le pardon est-il important, qu'est-ce que ça peut concrètement amener à nos vies et quels sont les obstacles à identifier et peut-être à transformer afin que le pardon puisse avoir lieu?

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La partie pratique va intégrer dans le corps et le coeur l'esprit de la philosophie du pardon. Un maître de yoga indien disait : « un gramme de pratique vaut mieux qu'une tonne de théorie ». Et c'est là le but de cet atelier. Lire des livres c'est bien, arriver à le mettre en pratique, c'est mieux. Le pardon ne peut pas venir du mental, on ne peut pas se forcer à pardonner. Nos blessures touchent notre être affectif, notre coeur, et il est bien connu que « le coeur a ses raisons que la raisons ignore ». La raison ne peut donc pas pardonner par la volonté ou la compréhension, cela passe par un pardon plus profond, et c'est l'ultime but de ce rituel.

 

Sur quels principes reposent les Cercles de Pardon ?

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C'est un processus de guérison du coeur afin que nous retrouvions notre pleine capacité à nous aimer et à répandre cet amour autour de nous. Trop souvent nous plaçons notre bien-être dans les mains des événements extérieurs ou dans ce que les gens disent ou font. Et dans la lancée, nous réagissons comme des machines, des automates qui s'activent quand nous appuyons sur un bouton, sans qu'aucune liberté de réaction ne soit permise. Nous devons donc déjà prendre conscience que ce ne sont pas les personnes ou les éléments extérieurs qui font que nous sommes heureux ou malheureux, mais notre manière de réagir à ces événements. Nous ne sommes manifestement pas libres si notre qualité de vie est dépendante de ce que les gens font ou disent. Grâce au pouvoir du pardon, nous allons récupérer notre liberté d'être maître de ce qui nous arrive, en réalisant que nous sommes les seuls responsables de nos état-d'âme et de nos émotions.

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Dans ce processus nous arrêtons de nous poser en victime, nous retrouvons notre puissance intérieure qui est la seule à décider comment nous nous sentons et comment nous décidons de réagir à ce qui nous arrive.

Et enfin, le pardon est l'étape la plus importante pour lâcher-prise sur nos propres jugements qui nous empêchent d'être nous-mêmes, en commançant par nous aimer nous-mêmes. Combien de fois par jour nous jugeons-nous négativement? "Je ne suis pas assez ci, j'aurais dû dire ça, je n'aurais pas dû accepter ça, j'aurais dû faire ça." etc...  ? Tous ces jugements nous enferment et nous limitent, en ne laissant pas l'amour circuler librement et en entretenant le cercle vicieux des jugements. Le pardon permet de remettre un peu de douceur, de revenir à l'instant présent, et surtout de guérir le coeur.

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Comme le dit si bien Olivier Clerc: "Le Don du Pardon nous donne accès à un pardon sans culpabilité, un pardon sans humiliation, un pardon qui nous restitue notre liberté d'aimer. Il favorise la guérison du coeur dont nous avons tant besoin."

 

Ce que le pardon N'EST PAS :

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Pardonner n'est pas excuser ce que les autres ont fait, ni les cautionner. Il ne s'agit pas d'entrer dans des jugements et dire que c'est bien ou mal. On peut demander pardon et tout de même traduire une personne en justice pour ce qu'elle a fait. C'est simplement ne plus utiliser cette personne pour justifier la fermeture de notre coeur. Ensuite on peut laisser la JUSTICE agir, et non la vengeance personnelle, basée sur une réaction des émotions.

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Nous gardons donc le discernement de notre conscience et de nos valeurs personnelles. Il s'agit d'unifier le coeur et l'esprit, et non de mettre de côté l'un ou l'autre. Avec l'expérience se développe la sagesse, la compréhension de ce que nous sommes et de ce qui nous entoure, et il serait dangereux d'agir uniquement avec le coeur comme il serait dangereux d'agir uniquement avec notre mental.

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Faire oeuvre de pardon n'est pas se réconcilier avec l'autre, mais se libérer du pouvoir qu'on lui a mis entre les mains. Pour une réconciliation il faut être deux à faire le choix, et parfois notre discernement nous indique que l'autre est malsain pour nous et qu'il ne nous sert à rien de reprendre contact avec cette personne. Mais il s'agit-là d'un choix conscient et non d'un choix imposé par une réaction émotionnelle venant de nos blessures.